Dès l’arrivée à l’aéroport de Dakar le 14 juillet au soir je suis immédiatement frappé par une chaleur humaine à mon égard. Mamadou, directeur de l’école Keur Fatou Kaba, m’attend avec un sourire et un thé à la menthe, il me met très vite à l’aise avec des questions sur mon voyage.
Dans le taxi, je découvre par la fenêtre une atmosphère inconnue et si différente, des rues remplies de sable, des moutons attachés aux lampadaires, des bus multicolores, de la musique partout.
Mon chauffeur se faufile dans les petites ruelles et les immenses carrefours bondés, pour atteindre Guédiawaye, une banlieue à 15 km de Dakar. Là, je découvre le quartier où je vais séjourner, la famille et mon logement, c’est mon premier soir au Sénégal. Je m’endors impatient et pressé d’attaquer cette aventure.
Premier jour, je découvre le Sénégal de jour, des tas de sable partout, les enfants qui courent, tous les stands ouverts avec des échoppes où l’on trouve tout, comme le réparateur de chaussures ou le vendeur de café. J’arrive dans la maison familiale ou une dizaine d’enfants m’attendent avec leur grand sourire, ils jouent avec mes bras, mes jambes et rigolent quand je rigole.
La famille me sert un super petit déjeuner, Mamadou me fait ensuite visiter l’école et on se met d’accord pour l’organisation des activités pour les enfants.
Tous les matins à 10h, les enfants m’attendent devant l’école pour faire des activités sportives, soit au terrain soit à l’école, des balles aux prisonniers, des handballs, des chats perchés ou autres, des éperviers, du foot…
L’après-midi c’est de l’informatique avec un nombre d’enfants plus restreint, on fait des exercices de grammaire et des écritures d’inventions pour qu’ils puissent s’améliorer en informatique.
Les enfants sont heureux de faire des activités et sont toujours partants pour tout ce que je leur propose. C’est un plaisir de s’occuper d’eux, ils ont toujours le sourire et sont d’une maturité impressionnante.
Ce voyage a été une expérience très enrichissante pour moi. Cela m’a permis de découvrir le Sénégal et sa culture, j’ai pu visiter des endroits magnifiques comme le lac rose ou encore l’ile de Ngor, des endroits chargés d’histoire comme l’ile de Gorée d’où partaient les esclaves. J’ai pu apprendre et mieux comprendre la culture locale comme la fête de la Tabaski et tout le fonctionnement de la vie locale, avec ces similitudes et ces différences avec notre culture. C’est une expérience inoubliable et enrichissante.
Benjamin Marchal